PSYCHOTHERAPIE

 Thérapeute – Accompagnante – Soutien

Ados / Adultes

Un petit tour d'horizon dans le monde vaste de la psychologie

En France, la pensée freudienne et ses avancées gardent le vent en poupe. Mais au-delà, d'autres pensées, parfois à contre-courant oeuvrent pour une vision beaucoup plus humaine et moins fataliste de l'être humain.

Le Dr Harvey Jackins Psychiatre ( Etats-Unis ) situe l''origine de l'irrationalité humaine " dans les expériences de souffrance que l'être humain a subi, sans qu'il ait pu s'en guérir complètement ". Pour ce dernier, les moyens de recouvrer cette rationalité se trouvent dans un processus naturel de décharge émotionnelle ( pleurs, tremblements, colères...) Il est impératif de prendre en considération nos besoins à partir de nos sentiments et nos émotions qui vont bien au-delà de réponses pre-établies. Ceci permet à l'individu de créer des réponses nouvelles et saines, plus adéquates à son environnement.

Dans son ouvrage le "côté humain des êtres humains", il nous explique que malheureusement les écoles de psychologie ont voulu tout expliquer de l'être humain sauf son humanité, tout ceci à partir d''études et d'expériences produites sur de pauvres animaux de laboratoire. De toute évidence et de manière générale, cette non considération du vivant dans sa globalité conduit à des formes idéologiques destructrices à partir d'une vision étriquée des créatures, qui peuvent être considérées comme de simple objets utilitaires.

Sur la même lignée, le Dr Arthur Janov nous précise "qu'on ne soigne pas la maladie en guérissant des symptômes. Pour soigner une névrose, il faut s'attaquer aux besoins". Les besoins refoulés ont une empreinte de souvenirs d'odeurs, d'images, de couleurs, de visages, etc.... Ces souvenirs inconscients sont ignorés, sans être inexistants. Ils ne sont pas non plus inactifs, mais interviennent de manière cachée et déformée se mélangeant à d'autres informations. Au cours du temps, ils créent des pistes neuronales déviées produisant des pensées et des actes rigides néfastes pour notre vie et celle des autres. Pour ce dernier, tout le long de notre existence, nous formons peu à peu "une coquille d'irréalité" autour de notre moi réel. Par voie de conséquence, ce processus entraîne de l'irrationalité. Il faut donc "ressentir nos manques" Pour se libérer de nos névroses. Les techniques de reconditionnement, comme traitement mécanique de l'être humain ne soignent généralement pas la tension en tant que telle, et ne résolvent pas les problèmes de fond..."

Ainsi affirme-t-il "le refoulement du "moi irréel " implique l'absence de sentiments qui détruit le moi réel, et c'est l'absence de sentiments qui permet la destruction des autres et de leur moi réel.

En thérapie, il ne faut donc pas éviter les besoins, il faut les ressentir. Il est donc important de considérer l'histoire de la personne de manière approfondie, créer des ponts entre celle-ci et le sentiment pour libérer le "moi réel ".

En psychologie classique, une difficulté majeure entre en ligne de compte. La théorie freudienne considère que les instincts d'agressivité, de violence, de perversions font parties du système de défense donc de notre nature. Pour se défendre de cette anxiété fondamentale, il conviendra alors seulement de "purifier les mauvais travers" par la parole ou autres pour freiner le processus descendant afin que le sujet "fonctionne" à peu près correctement dans la société. Nous sommes donc barbares par nature non par effets sociaux ou conditionnés. Hystériques côté dames, pervers-narcissiques côté Messieurs et nous n'y pouvons rien changer.

Or, pour Janov, le système de défense constitue la maladie.

Nos souffrances forment un moi irréel, une coquille qui s'est construite autour de notre réel et qui l'emprisonne, maintenant refoulé "notre côté humain des êtres humains".